Lors du conseil des ministres du 30 mai 2012, de nouveaux engagements annoncés par François Hollande ont été tenus.
LES MESURES du changement pour LA RENTREE SCOLAIRE 2012 : Revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire de 25% dès la rentrée 2012.
Le ministre de l'éducation nationale a présenté, avec la ministre des affaires sociales et de la santé, une communication relative aux mesures du changement pour la rentrée scolaire 2012 et à la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire.
Le Président de la République a fait de la jeunesse de France la cause autour de laquelle la nation peut se rassembler et se dépasser, et de l'école une priorité de l'action publique pour l'ensemble du quinquennat. L'éducation a été trop longtemps une variable d'ajustement budgétaire alors qu'elle porte la promesse républicaine d'un redressement moral, éducatif, intellectuel, mais aussi économique, car elle est le premier investissement d'avenir.
Les orientations et les engagements pris par le Président de la République, priorité aux premiers apprentissages à la maternelle et au primaire, création d'Ecoles supérieures du Professorat et de l'éducation, nouvelle articulation des temps scolaires et des temps éducatifs, ont reçu l'approbation de toute la communauté éducative et, au-delà des clivages politiques traditionnels, de nos concitoyens prêts à s'engager dans ce nouveau contrat entre l'école et la nation.
Si les suppressions massives de postes, 77000 dans les cinq dernières années, 14 000 pour la rentrée 2012, ont été décidées par le Gouvernement précédent et ne pourront être résorbées que progressivement, conformément aux engagements du Président de la République, et à la demande du Premier ministre, le ministère de l'éducation nationale prépare dès à présent un ensemble de mesures destiné à remédier aux difficultés les plus criantes, tout en entreprenant le changement éducatif par des impulsions nouvelles.
Ces mesures seront largement concertées de façon à parvenir à davantage de justice et d'efficacité dans leur mise en œuvre.
Des moyens en personnels supplémentaires commenceront à être mis en place dès la rentrée afin d'atténuer les plus graves tensions constatées. Ils seront notamment ciblés sur le premier degré, où 1 000 professeurs des écoles seront recrutés, et sur l'accompagnement des élèves en difficulté. Ils seront renforcés par le recrutement d'autres personnels, en particulier pour accompagner les élèves en situation de handicap et permettre, conformément aux vœux du Président de la République, une plus grande sécurité pour les personnels dans les établissements les plus touchés par les violences.
Des mesures d'aménagement de service des enseignants nouvellement recrutés seront examinées pour apporter une première réponse au problème de l'insuffisante formation pratique des jeunes enseignants.
Enfin, de manière à alléger le poids financier de la rentrée pour les familles, dont beaucoup connaissent aujourd'hui des situations de grande difficulté, l'allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25%.
Dès la rentrée prochaine, l'allocation perçue sera portée à 356,20 € pour un enfant de 6 à 10 ans, contre 284,97 € en 2011, à 375,85 € pour un enfant de 11 à 14 ans, contre 300,06 € en 2011, et à 388,87 € pour un enfant de 15 à 18 ans, contre 311,11 € en 2011, soit une augmentation toujours supérieure à 70 €. D'un coût de 372 millions d'euros pour la branche famille, cette augmentation sera financée dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Au-delà de ces mesures importantes pour la rentrée 2012, signe fort adressé à l'ensemble de la nation, celui d'un engagement tenu et d'une priorité assumée à l'école et à la jeunesse, le ministère de l'éducation nationale ouvrira avant l'été une large concertation autour des réformes nécessaires à la refondation républicaine de l'école voulue par le Président de la République et attendue par nos concitoyens.
Trois hauts responsables de la police remplacés |
Il est évident que les postes de haut niveau et en lien direct avec l'action du ministre, sont amenés à évoluer lors d'un changement politique de gouvernement. François Hollande l'avait évoqué durant la campagne : "un vrai système en place au niveau du ministère de l'Intérieur", "ceux qui sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d'autres".
Aussi, trois des plus hauts responsables de la police française, proches de Nicolas Sarkosy, nommés par Nicolas Sarkosy, Frédéric Péchenard, Michel Gaudin et Bernard Squarcini. François Hollande avait annoncé mardi soir, qu'Ils seront tous mis devant une autre responsabilité, il y aura un reclassement de ces fonctionnaires".
Ils ont été remplacés à la :
- Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) par Claude Baland, actuel préfet du Languedoc-Roussillon
- Préfecture de police de Paris (PP), par Bernard Boucault, patron de l'ENA.
- Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), par Patrick Calvar, un policier professionnel du renseignement.
Ce sont des personnes compétentes, des fonctionnaires d'expérience qui font consensus, d'ailleurs Claude Guéant a confié sur BFMTV que s'il avait "eu à remplacer Frédéric Péchenard", c'est Claude Baland qu'il aurait "proposé au gouvernement et au président de la République" !
Frédéric Péchenard, 55 ans, a été nommé délégué interministériel à la sécurité routière, et Michel Gaudin, 63 ans, rejoint le Conseil d'Etat en "service extraordinaire". Bernard Squarcini, 56 ans, est désormais préfet hors cadre, en attente d'une affectation.
Le groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR), est confié à Sophie Hatt, en remplacement de Michel Besnard, un autre fidèle de Nicolas Sarkozy.
Lors du dîner informel des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'union europenne du 23 mai 2012 :
Cette réunion a permis au Président de la République de porter dans le débat européen la nécessité de compléter la consolidation budgétaire par un renforcement de la croissance, l'une et l'autre se nourrissant mutuellement.
A court terme, plusieurs mesures visant à soutenir l'activité seront développées, comme les « euro-projets » afin de lever des ressources pour le financement de projets d'investissement ou la recapitalisation de la Banque européenne d'Investissement. En outre, la Commission examinera la reprogrammation des fonds structurels existants vers le soutien à la croissance, l'emploi et la formation.
Au-delà, le Président de la République a fait valoir la nécessité de travailler à des propositions plus ambitieuses (taxe sur les transactions financières, euro-obligations notamment). Celles-ci pourront trouver leur place dans la « nouvelle phase pour l'Union économique et monétaire » dont le Conseil européen des 28 et 29 juin délibèrera, sur la base des propositions du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, en coopération avec les présidents de la Commission, de l'Eurogroupe et de la Banque centrale européenne. L'objectif sera de mettre en place un nouveau cadre économique européen fondé sur la responsabilité budgétaire, la solidarité, la stabilité financière, la croissance et la compétitivité.
Les chefs d'Etat et de gouvernement ont également discuté de la situation politique et économique en Grèce, et ont rappelé leur volonté que la Grèce reste au sein de la zone euro tout en respectant ses engagements.
Compte-rendu complet du Conseil des Ministres, en cliquant ici